
Qui aurait imaginé, il y a seulement quelques mois, les changements profonds auxquels se confrontent nos entreprises en ce moment ? Face à la contrainte du coronavirus, nous vivons un changements des plus rapides. Est-ce qu'on verra arriver un "retour à la normale" ? Ce retour est-il seulement désirable ?
Ce que prouve la crise sanitaire, c'est que le changement à grande échelle est possible dans un temps extrêmement court, et c'est une bonne nouvelle !
La preuve par l'exemple

Le coronavirus est une crise grave, qui pointe des manques et des ratés dans notre système de prévention et de santé. Mais il aura permis de nous donner confiance en notre capacité à changer et à nous mobiliser en un temps record.
Cette crise nous prouve que nous sommes capables de changer du jour au lendemain. Il nous montre aussi que la planète est résiliente : les pollutions atmosphériques chutent, l'horizon se dégage, les espèces sauvages réapparaissent là où elles avaient disparu...
Alors pourquoi attendre le pire de la crise écologique pour agir ? Pourquoi attendre un aléas climatique, une réglementation ou une taxe pour réorienter le modèle de nos entreprises ? Pourquoi attendre, alors qu'on est capable de changer et de se réorganiser tout de suite maintenant ?
Décider de ce qu'on veut pour "le jour d'après"

Des mouvements se développent pour imaginer l'après-crise et en profiter pour reconstruire une société plus idéale. En sociologie, on constate que les changements de comportement sont facilités par un événement : déménagement, naissance, nouvel emploi, etc.
La crise sanitaire serait donc un moment clé pour changer, à grande échelle.
Quelques idées de changements à conserver :
- Le télétravail : de nombreux salariés ont prouvé qu'ils peuvent télétravailler et tenir des réunions à distance. Après le confinement, pourrait-on imaginer de télétravailler un peu ou plus souvent ? D'assister à des réunions à distance ? Cela économiserait du temps de transport et les émissions de polluants associés.
- Un approvisionnement français : les supermarchés sont passés à un approvisionnement 100% français en fruits et légumes. Globalement, les circuits-courts et la réindustrialisation permettraient de limiter les transports et diminuer les risques dans les chaînes d'approvisionnement.
Par ailleurs, des liens assez clairs s'établissent entre les virus, leur récurrence et la perte de biodiversité à l'échelle mondiale. Il y a urgence à agir !
Alors qu'est-ce qu'on fait ?

On a tous la possibilité, quel que soit notre métier et notre secteur d'entreprise, d'agir pour mettre en place la transition écologique.
Quelques idées :
- Faire un bilan des gaz à effet de serre de son entreprise (ou de son service) et les réduire
- Réduire l'impact des déplacements des salariés via un Plan de mobilité
- Mettre en place une démarche d'achats responsables
- Impliquer l'entreprise et ses collègues dans les enjeux biodiversité
- Réduire les émissions de CO2 du transport de marchandises en tant que donneur d'ordre ou transporteur
- Réduire les consommations d'énergie du bâtiment et la quantité de déchets
- Eco-concevoir ses produits et/ou services
- Mettre en place une démarche de numérique responsable
- Parler de tous ces enjeux avec ses collègues, proposer ces démarches, organiser des éco-défis
- et surtout : travailler sur la mission de son entreprise pour donner du sens à ce qu'on fait tous les jours !
La première étape, c'est l'action !
De mon côté, cette crise me motive à agir plus vite, à ne pas retarder les idées et projets que j'ai ; installer des composteurs pour les déchets du déjeuner, demander à l'imprimeur de ne pas emballer les plaquettes avec du plastique, approfondir mes connaissances sur les modèles d'énergies renouvelables dans les entreprises, et globalement : parler d'écologie directement et moins de manière déguisée en prônant les avantages économiques ou les bienfaits pour la santé des solutions que je propose.
Et vous, comment mettez-vous en œuvre la transition écologique dans vos entreprises ?
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