Comment passer des petits gestes à un grand impact ?

Petits gestes = grand impact : comment rendre cette équation possible ?

Si vous avez déjà cherché des conseils pour être plus écologique au travail, vous avez probablement trouvé des écogestes individuels tels que l'utilisation de gourdes, la réduction des déchets, ou encore l'économie d'énergie.

Ces actions, bien que louables, ne sont pas suffisantes pour créer un impact durable. Mais elles sont le point de départ pour aller plus loin.

Quentin Oustelandt, co-fondateur d'Energic, nous partage ses solutions et sa vision pour passer des écogestes au travail à une transformation écologique des entreprises.

Dans cet épisode :

L'importante des petits gestes

Bien qu'insuffisants, les écogestes au travail sont un point de départ pour agir et "mettre le pied à l'étrier" avant d'atteindre des objectifs environnementaux ambitieux.

Les petits gestes individuels, tels que l'utilisation de gourdes et le covoiturage, sont souvent les premiers pas vers une transition écologique au travail.

Dans son challenge environnemental, Energic propose des missions simples, accessibles à tous et toutes : calculer son bilan carbone personnel, faire un quiz ou encore lire des articles sur des sujets environnementaux.

Ces missions individuelles créent une prise de conscience individuelle.

Devant l'urgence climatique, ce qui est nécessaire, c'est de réaliser ces premiers petits pas le plus vite possible !

Passer des écogestes individuelle à l'action collective

Les actions individuelles sont souvent les précurseurs des missions collectives.

Créer ensuite des équipes au sein de l'entreprise favorise l'émulation et encourage des actions spécifiques.

Par exemple : organiser un petit déjeuner zéro déchet, ou collecter du vieux matériel informatique pour le réemployer

Les missions collectives recréent du lien entre les participants. Elles donnent la force nécessaire pour opérer des changements plus profonds.

Les "petits gestes" évoluent ainsi vers des missions collectives et peuvent même influencer la politique RSE des entreprises.

Encourager la participation des salariés

Proposer un challenge c'est bien, mais comment garantir la participation des salariés ?

Voici quelques ingrédients qui réussissent systématiquement à Energic :

Une participation volontaire des salariés
Les plus intéressés par le sujet s'inscrivent en premier et parrainent leurs collègues.
Une communication positive et déculpabilisante, qui encourage l'impact individuel et les solutions faciles permet d'engager les personnes moyennement intéressées.
Pour finir, les moins intéressées s'inscrivent parfois pour ne pas se sentir exclues de cette aventure collective.
Des équipes composées de personnes qui se connaissent
Associées à une animation qui crée et renforce l'effet de groupe, chaque personne est incitée à se dépasser plutôt que de se renvoyer la faute
La gamification
Avec des points et des niveaux pour se voir avancer, l'expérience est ludique.
Les récompenses sont "fictives" et orientées vers le bien commun (don à une association) pour éviter d'inciter à la consommation

Aller vers une transformation de l'entreprise à partir des petits gestes

Les écogestes au travail sont certes essentiels en tant que premiers pas, mais ne doivent pas être une fin en soi.

On peut profiter du challenge pour organiser un concours d'idées écologiques pour l'entreprise. Dans certaines entreprises, un budget a ainsi été attribué, pour tester les idées et les déployer dans toute la structure.

Dans d’autres entreprises, des personnes ambassadrices du challenge sont devenues responsables de la politique RSE nouvellement définie.

Enfin, les fonctions RSE peuvent s'appuyer sur les ambassadeurs et participants du Challenge pour échanger, recevoir de l'aide ou diffuser de nouveaux projets et pratiques métier.

Pour en savoir plus, retrouvez l'intégralité du podcast :

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